L'IMPARTIAL, Ut” © FEUILLETON, PAUVRE FILLE, se A!lons, ma bonne mère Danier, c'est assez loin me conduire, adieu; bonscir, Victer. 11 est inutile, vous le voyez, de descendre le ravin, je vois de la lumière chez les Jérôme; mon père est sans doute chez eux, et en quelques minutes, je serai maintenant de retour à la maison; ainsi donc mer- ci, et adieu! Ces paroles étaient prononcées par une jeune filie qu‘une femme d'un age mur, et un jeuue homme d'envi ron vingt-cinq ans avalent accompa- gné: à quelque distance du bourg de B......; car, bien, q e la soués ne fut pas ués-avancée, le ciel ésait sombre, la nuit entièrement close,et le vent soufilat apre et giacé. Jeannette Rebuulat, alors agée de vingt ans, é'ait grande, bruve et bien faite; ja- mais Casaquin de droguet n'avait serié une toile jlus souple ni plus étan- cés qu'é ait la sienne; elle exercait, dans ls campagnes, le mé ier de tail Jeuse à la journé: et tevenait ce soir- }a de remplir sa tache quotidiennechez la termme da mure de bourg de B..., qui était voisin de sa demêure. Le père de Jeanette etait veuf; il n'avait pas d'autre enfant que la jeune fill, et demeurait avec elle dans uve pctite maisonette, siiuee au bas d’une c te, sur le penchant de laquelle une trentaine de maisons se groupaient autour d’un clocher. La maison du sabotier Æeboulat, entièrement isolé: du bourg, acco- lait une autre habitation, occuyjés par un jeune méaage, dont ie mari se nommait Jé.ôme. Les deux vei sins, ayant le meme métier, travail laient sans jalousie [cnose rare en pareil cas !] dans un atclier qui leur était commun; cet atelier ne consis- tait qu'en uu toit couverten geet, soutenu aux quatre angles par des troùcs d'arbres, et fermé par derr ère avec des fagots posés debout. Jé'5me et Reboulat, quoique d'un age bien d'fférent [Roboulat avait pas:é le milieu de la nuit, et, chaque matin, a l'aube, le premier levé appelait son compagnon à l'ouvrage. Bons travailleurs tous les deux, ils faisaient passablement leurs affaire:, jouissaient d'une certaine ai- sance ainsi que d’une bonne réputation. Jé:0:ne, bien qu'il fut marié depuis pis : de dix ans, et que safemme l'eut reudu père plasieurs fois,n'‘avait qu'une petite fille en bas age; tous les enfants de Jé:ôme mouraient à la ma- melle. Ce deuil permanent répandu sur une union, formée d'ailleurs sans sympatbie du cô.é de Françise, avait assombri son humeur et rendu son carac'êre hargneux et grognon. Inca- pable de supporter avec résignation le malheur de sa maternité elle exhslait journellment ses plaintes contre 1e sort qui la traitait si mäâl:et consumait sa jeunesse, sa sau‘e dans d'impuissants regrets. Quant à Jérôme, il paraissait peu se soucier de la perte des jeunes êtres que, du reste, il n‘avait pas eu le temps de connaitre ni d'aimer; d'ail- leurs, le sabotier avait l‘'humer joyeuse, il semblait être d‘un carractère accom- modant en dépitdes jalouses inclinati- ons qu'on remargsait quelquefois dans sa conduite ou dans ses discours. Il se targuait de savoir prendre .assez philosophiquement 3on parti de toutes les choses de ce monde, qui n‘ailaient pas à son gré jet les coups de l‘instru- ment avec lequelilpercait ses sabots ne se succédaient pas plus rapidement sur son é:abli que ies gais refrains sur | ses lèvres. Plus d‘un voyageur en traversant à | cheval la route communäle qui avoi- sine le bourg de B.......,,avait je:é en écoutant les chansons de Jérôme un coup d‘œil d‘envie sur l‘agreste retraite des sabotiers, et pense en remarquant leurs heureuses physionomies qu'une harmonie parfaite devait régner dans ce champêtre asile, le honheur des ha- bitants paraissant aussi profound que le calme répandu sur leurs modestes mais charmantes demeures. Les deux maisons étaient séparées par l'atelier sur le toit duquel cou- raient en 66 les tiges flexibles de la brionne et les torsades naturelles des volubiles sauvages. Une source, filtrant lentement sur un fin sable jaune, ali- mentait une fontaine située an midi à l'angle de [1 maison da Jérème ; un vieux saule y baïgnait ses racines, tan- dis que l2s hautes branches de l'aube retombaientcouvertes de leurs longues feuilles vert pale, jusque sur la pierre grise taillée en dôme qui abritait la fontaine, et l1 préservait des souil. lures que l'air aurait pu apporter sur soa eau claire et limpide. Un cep de vigne grimpait snr les murs des deux habitations, et un rosier du Hengale, plante sous l'unique fenetre de la maison de Reboulat, permettait chaque jour à Jeanette penda"t tout le temps que durait {n belle saison, de cueillir ga bouquet sang sortir de sa demeure _ « Ja vie], s'entendaient “| firent rechercher en mariage par le merveille ils ne se quittaient guère que | Déjà,depuis. un d mais, le vent du nord avait flétri les dernières feuilles des buissons, de fortes gelées avaien fendu le sol, et les sabuotiers avaient , bandonné leur atelier pour ls maison plus chaude de Keboular. Ils avaient cuolai celle-ci de préférence, atin d'être plus libres, loin des cris de la petite tille de Jérôwe et des lamentations de ss femme qui, comme je l'ai déjà dit, était rarelueut de boune humeur. Françoise Jérôme, de douze aus plus agée que Jeannette Iebuulut, n'avait jamais Eté bonue pour la jeuue tille qu elie traituit sans cesse de lalnéunte, de ruisonneuse,. bien que celle ei fut la duuceur jnème et qu elle executat toujours ponetuelle- went les ordres que Frauçoise lui don nait le plus souvent d'une voix ryde et mécontente. Keboulac. qui aimait Fran- çuise, se luissuig suuveut dominer pur CE | elle; Re ii affectionnaic aussi beaucoup Bu tille, il l’euvoya ue bonue heure «à ! école, ufin de ls sous- traire le plus possible aux rebufiades de lu temme de sou ami et voisin. Lu seule école du vourg de Motarcosisot était tenue par des soeurs de Saint-Vincent-de-Paul, les- quelles furent tout de suite charmées par le bou naturel de la petite Rebou- lai. 5ou obéissance, sa gentillesse, l'intelligence que l‘enfant déployuit pour remplir les différentes comnis- sions dont les religieuses la chargaient dans le village, chaugèreut bientôt eu profonde amitié le premier senti- ment d'affection que les sœursavalent éprouvé pour la Jeune fille. Aussi, lorsque Jeanette, un a après avoir fait sa première communion, entra en | spprentissage chez l'unique couturière du bourg, les religieuses l'invitérent elles à venir passer ses moments de loisir an leur compaguie. Cette intim- ité, dont la jeune tille se montra digne sous tous les rapports, lui valut un air pudique et modeste, qui rehaussa merveilleusement plus tard Les avan- tages physiques de sa gracieuse per- sonne. Jolie sans attacher aucune impor- tance à sa beauté, elle put, grace à son adresse, et plus encore par s0n bon cœur, se faire pargdonuer par sa maitresse ouvrière, la superiori € qu'elle acquit bientot sur celle-ci dans leur commun état. Sou habileté eu couture lui valut la meilleure clientèle dy bourg. Sa réputation d'excellente ouvri- êre, autant que son joli visage la fils d'un des plus riches cuitivateurs du pays. Victor Danier plut à Jean- nette, qui l'accepta pour époux; Inais, comme ia jeuuefille n'avait que dix- huit ans ;} cette époque, les parents des jeunes gens décidèrent quon ne les unirait que lorsqne Jesneite au- rait accompli sa vingtième année; en attendant ce terme, Victor an- rait la permission d'aller chaque dimanche au ravin, et qu'il pourrait aussi faire la conduite à La jeunc fille toutes les fois que cezie-ci serait en journée au viiiage. Le soir ou commence ce récit, Jeau- nette avait supplié la mère Danier de ue point sortir de chez elle, attendu que la bonue femme était atteinte d un gros rhume, et le que veu écait devenu tres- froid après ia chute du jour. Muis la mère de Victor, qui adorait son fils, et qui d’un autre part, était assez prudente pour ne point le Jajeser seul avec sa fiaucée, ue voulut pus se rendre aux prières que les jeunes gens lui tireuf pour l'eugager à ne point quitter sa mai- sou, lui offraut r:ême de se. priver mutyellement de leur rendez-vous babi- tue!. Cependant, quund ils fyrent tous les trois en vue de la maison des 8abo- tiers, le froid ayant suisi la mère, elle accepta le bonsoir de Jeannette, et prit le bras de son fils pour retouruer chez elle. La jeune fille, au lieu de poursui- vre sa route après avoir quitter son fiancé et sa mère, resta quelque temps à la place on ceux-ci venaient de !a laisser en luiaistant adieu; elle les suivait du regard et du cœnr, en pen- | sant an bonheur d'un avenir qu'elle | croya t désormais assuré. Victor etait | si doux, si aimant! La maman Danier avait tant d'attentions pour elle! Puis la bonne vieille était pieuse comme Jeannette, et les deux temmes suivant la meme voix spirituelle, goytant les meme joies intérienres, se canvenaien d'autant plus qu'elles avaient le même espoir et la même contiance en Dieu. Jeannette, avant de se remettre en route, porta à ses lèvres un chapelet bénit que Victor lui avait rapporté de la grande ville à la derniere fête d'Aout. De l'endroit ou se trouvait en cet ins- tant la jeune fille on dominait toutle va! et les maisonnettes du ravin parais- sajent vues de là camme posées au fond d'un entonnoir: peur y arriver, il fal lait suivre un chemin en pente, coupé en deux, ou plutôt traversé par la route communale qui. tracée dans Je flanc de la montagne, y formait un avancement en terrasse. Un peu au- | dessous de plateau, on voyait plusieurs | trous creusès dans le sol atin d'en tirer de la marne, sorte d'engrais naturel fort employé dans les provinces du centre pour améliorer les champs. La nuit etait froideet noire cependant, les yeux de Jeannette habitués depuis une demi-heure à l'obscurité distingua ient parfaitement à travers les branches depouillées du vieux saule delafontaine les habitations des sabotiers : et le faible trait de lumière qu filtrait sous le volet mal joint de la fenêtre de Jérôme. Tout d'un coup, Jeannette vit la norte de la maison de ce dernier s'ouvrir brusque. ment pour se refermer aussicot ; ré la précipitation avec laque!'e les deux mouvements avaient été accomplis, la jeune fi\'e eut le temps de reconnaitre te | ine of its kind. Send for full partis- qui rentrait seu ! chez lui. p'uu viennent-1is, se dit Jeannette qui avait remarqué queson père et son ami n'étuient pas sortis de l'une de d:ux maisons; mais qu'ils semblaient au contraire y reyenir aprés Une course. D'ou vienment ils donc? En cet instant et au même moment où Jeannette faisait cette refiexion, l'aiie d'un oiseau de nuit fi0la le haut d: son bonnet de paysanne et un cri plaintif ou plutut un bruit semblable au rale d’un ago. nisant, monta de la maruière jusqu'à l'oreille de la jeune füle ! Uue trayeur insrinctive la saisit, son corps frissonna de la iêce aux ji-ds, une crainte vague tuut à f:1 en dehrs de son carac ere la poussa à s'enfuir éperdue dans ies maisons du ravin, mails à peine avait- elle descendu en courant ia penie qui conduit à la route, qu'un nouveau cri, faible comme un soupir, l'arrêta court dans sa marche. Remplis d'efiroi, son regard épouvanté rarcourut j'horizon et vint s’arlê er p:ês de ia roule sur un des trous creusés au bord, et au fond duquel elle distingua ie corps | d'un homme quise dessinait sur la | marne ba: che en s y .aidissaui dans | uie dernière convul:ivn. Jeannette | re mua la bouche pour cricr 1x sec ur; | mais aucun 808 ne $ rtit de ses lèvres, | | | { | | ses juubes v ciilsien , tout son sang avait reflué au cœur, et malgre la Cuaritabie volon'é qu'iile avait de venir en aide au mourant, «le ne put se décider à descendre j1è de lui. À peine, au contraire,.se sentit-elle la force de se mouvoir, q:':le courut out d’un trait jasqu’4ux maisnrnettes, et vint fravper à c2l: de Jéôm:, parce qu'elle se trouvait ê re a plus proche du sentier. (& coatinuer.) G00D SPORT If you want a good day's sport you should be at . Riverside Park, «TOR J ULY the 13th. when you van enjoy yourself by wit- noessing some very go" Trotting and Running Races. Also Dancing. Swinging and other | amusempsnts. , The managers iuteud ho '!ding a trot- | ing and ruoning meeting oc the above date, when the fo!lowing purses wi!! be contested for | | | | ist. Three minutes race pyrse 830. 2nd Green race 20. | 3rd Running race, sweepatrke 10. | | | | | | | | | | | | | | | | | | | 4th Free for a!l. opened $o trotters aud pacers 50. CONDITIONS : | Entrance fee 10 per cent of purse A horse distancing the fle!d entit!ed to first money ou!y. 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Il allait grand train, sans plus se soucier des broussailles que les articles du Code mettaient sur sa route. | Le president l'‘interrompit: Prenez garde, maitre X...…, vous parlez devant un magistrat | qui est à cheval sur la loi Monsieur le president! s‘écrie À...en prenant un air effrayé. tenez-vous bien. Il n’y a rien de dangereux comme de monter une bête qu'onne ne connait pas“ MX... se fit mettre à pied pour trois mois.“ For 60 cents we will send, 1 year, Buots's Monthly, 16 pages and The Ladies Standard Magazine, published in new rork, the lesding magas- ulars, | profi! de Rebou at et celui de Jérôme | | siècle | bommer, «-ns se | crainte pré ie d'a é-ger la duér: 1, Hygiene Humaine. L'homme, pendant ane période de sa vit dont la durée normale est de 35 à 40 ans, conserve dans toute leur in: tégrié l'activité de ses divers appareils organiques, formés pendant l'enfance, déveloprés pendant l'adolescence et completé: a l'age aduite. Cela n'‘em | Pêche pas qu'il n‘y ait des vieillards de 30 ans, ot même de 29 ane, et des hommes privi égiés, encore jeunes à 59 ans passés: ce sont des exceptions À paitir de 40 ans, la périude de dé- cadenccest commencée pour | immen- ce majorite des hommes; ia dimiriu- ion des forces, d'abord peu sensible, se mauilesie progressivement ju.qu'à l‘age de 60 ans, auquel commence 14 vieillese. peu de gens, si ce n'est de loin en ioin, de préférence parmi les populations ruraies obtiennent cette verte vieiliesse qui conserve ju:que vers 80 aus l'active physique et morale et la facuiié du travail Cet état de choses n'‘esi pas nouveau; réécriture constate que, du temps du rot David, la vie humaine 6 ai: de 69:ans, et pour les plus : bustes 7o° ans, ei qu: “out ce que i‘humme peut vvre au dela de ce rerwe n'est que souffrance ct douleur. Eu. tié rie, l'organisme huma'n bi:n gonsti.ué es: fait pour vivi 100 aus, mais‘ il y a ceux qui mangent irop €: EcUX Qu nc mangent pas assez, Ceux qui :ravail- eui (rop et veux Qu ue :FaVaillent pas du tout; enfin, il y « pardensus tout ct chez es oran :: d: :outes conditions les ravages des passions qui useni avant le temps :: machine humains : | AUSSI ÿ at-il trè -peu de cen‘cnaire« Si l'on passe de La theori: à la 161.6, on tfouve que, comme is dit uu grand 6 r vun, il s'ugi: pour l'howme uon pa: de ne pas pmonrir, mais de vivre. [‘omme: qui dnnérsit pour but uuique à son .xis e:ce d'en pro- longer jaus posabie La dt +, iors- | qu'il ewattemérai là fo, vuurpait + voir pas é sur la terr. au dela d'un : 1 n'auraït pa: 16:u, Vivre, c'est tenir s1 place parmi fer laisser all: à 1. | la vie pour en acc taplir 1:s d-vuis. L'observaon des lois de l'anÿy à : ne | td pas à r:culer pour nm ls limites nor:ualex de l':xistene. : ie tud à le air vivre avec la j lé : uce de ses facui ê , c'it jusqu'aux smites | de ifage our, cxemtpt pendant l: vi: | l'rse de ces lufirmi ê qui le reudei: | à charge aux autre: «1 à lui meme. Pour atteindre c: ésulta , la vion- té peut beaucoup. O : ne se souvient pas assrz, dans la pra ique de la vie, | de celte verite,que toute, :es for.c À à | de la vie pays que, circulation, res- piration transpiration, dig-stion, se lont par l'inuervation, c'eilrà- iire up l‘ ction du systeme nerveux, acii mn | qui Commence avec la vis et finit av: c elle. Or,le systeme ne:v:ux part du cerveau, siège et point de déoa:t dr lavolu & V ci, par exempie, un vi i lard opulent qui s‘abindonne à Mu:c- tion puysique et moraie, se livis sans contrainte aux plaisirs d: la table, e1 tombe dans une apathie telle quil n° veut plus même pêcher à la ligne ou jouer aux domin »;l'cbé 1 6 le s1ene ‘apoplexie et la paralysie sunt à -. purte. Voici, d'autre part, un ierx vigneron, plein d'éiergie malzé | sGixaDte-quinze printemps, jal:ux de payer jusqu à la fin sa nour:iture pa: son travail; il va touts les jours à a vigue, et, quand enfia il lui dev imposibie de continuer à travailler, il ge rend encore utile eu donnant : x jeunes vignerons de bons consetis cest parmi leshommes de cet+ trempe qu,on trouve les centenaires, Cette ir « fiuence de la volonté sur la siuié ezx- | iste au même degré à toutes l:5 épu- que de ja vie. A partir de l‘age adulte, l'homme doit s étudier et se connaitre, au phy- sique autant qu'au moral; il doit se rendre compte de ses forces et n'en pas dépasser les limites; d: même pour ses besoins.L‘homme grand et robuste est sobre en mangeant et buvant une quanti:é d'aliments qui donnerait à ua homme petit et délicat d‘'affreu- ses indigestions. L'homme robuste et sanguin qui adopte une profession sédentaire et ne trouve dans son travail quotidien de quoi satisfaire son besoin d'activi:é ne sera jamais bien. Chaque individu, conformement sux exigences de sa condition sociale, doit faire en cela comme en beaucoup d'‘autres choses, non pas le mieux po- ssible, d‘une manière absolue, mais le mieux qui lui est possible, ce qui est fort différent. Ceci s'applique particu- lièrement à ceux qui vivent de leur travail-et qui n'ont d'autre reveau que leur salaire quotidien. Tous ne peavent pas choisir libre- ment leur profession, conformément à leur inclinationet à leur tempérament beauconp sont dans la nécessite d,accepter toutebesogne qui seprésen- te, parce que, comme on dit vulgaire- ment, quand on ariéte de travailler, il faudrait pouvoir arrêter de manger. Mais, par un bon 1égime, un soin as- sidu de sa personne, une attention soutenue à éviter tous les genres | | Si l’on vous demande l'heure du tt d'excès on peut at.énuer sensiblement ! les causes d‘i ou.te) ge de travail, et se maintenir en bonge santé, Regarder es tout tempset à tout age je froid et l'humidité comme des esnemis contre lesquels on doit se tenir constamment en garde; se faire use Joi de ne. jamais boire jusquà l'isdigestion; n'user qu'avec 16.erve du tabac, si l’on ne peut s'eu abstenir coriplèement, ne pas refuser au corps à moias. d'absolde nécessité, la quan- tite de sommeil dont il a besoin; s'im- pser s'il le taut des priva:ions sur d'agtr-s srticies de dépenses, pour n'habiter qu'uu logement salubre, suf- fisamment éciané; aéié, exempt de toute exhalaison malsainc; enfin, et c'est le point capital, conserver sur sui nê.ae assez d‘empire pour ne J2- mais se laisser abattre ni par la ma- ladie, et pour résister sagement aux temlations qui peavezt s'offrir dans les jours de prospéri.é: t-is sont, en 1té- sumé, principes g‘uécaux de i'hyg êne d: l'homme, les luis dont il ne s'éearte janiais im, uzément, Pensees et Maximes. Qui veut mourir on vaincre, est vaincu rarement. Situ veux qu'on t'épargne, épargne aussi les autres. La meilleure définition de l'éloquence, c'est un homme éloquent. Faire vanité d'u avantage est souvent tout le fruit qu'on en re- tire, Médire-sens dessein, c,est be- tise, mcdireavec reflection, c'est noirceur. Tenez votre conduite à côté de votre conscience, et bientot votre conduite sera illumine par la splendeur de Dieu. Soyez bon et plaisant envers ceux qui vous entourent. L'hom- me qui agite sa tasse avec une cuiller de glace gate son thé et se gile les doigts. Les mots sout comme autant de farces spl:ituelles;, inexpri més, nous les contrôlons, aussi tot qu'ils sont prononcés ils nous controlent. Le vieil ge est la nuit de la vie ; comme la muit est le vieil age du jour. Toujours la nuit eet pleine de magnifcence et pour plusieurs elle est même plus brillante que le jour. . Pour la plupart des femmes d'un certain monde, la religion est surtout affaire de politesse: elles secomporte dans leur salon, prodiguant à Dieu qu'elles d‘:- cla:ent connaitre, defins soUri.- res, de belles paroles, ne lui don- nant jamais leur cœur. Portez votre (tude comme votre montre, dans une poche retirée: et ne l'en retirez point, ni ne la frappez simplement pour montrer que VOUS la poss.-dez. jour, donnez-la, mais ne procla- mez-la pas à haute voix et sana en être prié comme un homme | de guet. TRIADE. . Trois choses doivent être | aimées; le courage, la | douceur et l‘aflection. Trois choses doivent être admirées : la force de l'inté- ligence, la dignité et la grace Trois choses doivent être haïes: la cruauté, l‘arrogance et lingratitude. Trois choses doivent être respectées: la religion, la jus- tice et le dévouement, Trois choses doivent être | desirées; la santé, un esprit gai et des amis. Trois choses doivent être agréables: la cordialité, la bonne humeur et la gaité. Trois choses daivent être redoutées: la flatterie, le puri- tanisme et une affection subite. Trois choses doivent être évitées, la paresse, les ma- nières inconvenantes et la loquacité. Trois choses doivent être gouvernées: le tempéram- ment, l‘impulsion soudaine et la langue. | Trois choses doivent être prévues: la décadence, le Changement et la mort. ( ; : | nsalubrié ibérentes à te ii